Nolwen raconte : Mes années collège (11)

Me gardant sur ses cuisses un moment, pour que je digère cette volée phénoménale. Elle m’aide à me relever, je suis une vraie fontaine de glandes lacrymales. Je me mets as dansé sur place, mes jambes étant entravées par le jean et la culotte, qui n’ont pas passés la barrière de mes baskets. Et celle-ci, me stabilisant reprend la parole, avant de me faire une surprise à laquelle je ne m’attends pas, suivi par deux autres plus prévisibles.

Maman :

« Voilà, ma puce, Maman chérie, t’as donnée la très bonne fessée que tu méritais pour ta colle et ton mensonge, car comme je te l’ai dit en début d’année, les règles ne changent pas pour Magalie et toi. Avec un supplément, pour avoir retenu ta culotte. Mais c’est fini, ma cocotte, alors maintenant tu vas aller au coin, les mains sur la tête pour réfléchir. Ensuite tu pourras remonter ta culotte et ton jean, à moins que tu ne préfères que ta cousine aille te chercher ton pyjama et tes chaussons, c’est d’accord Magalie ? »

Magalie :

« Euh, voui Tata pas de problème et je mettrais le mien, puisque ce soir je reste ici, avec Kevin que Maman ramènera après sa visite chez le dentiste, ainsi que mes affaires pour le collège demain. »

Maman :

« En effet, je suis au courant pour ce soir. En fait, je souhaiterais que vous restiez au salon avec moi, le temps que je commence à préparer le dîner et que les deux mouflettes montent se mettre en pyjama, aussi. Avant l’arrivée de Tata, d’accord les filles. »

Je ne comprends pas trop ses intentions, comme ma cousine, mais venant de recevoir une trempe carabinée, je ne vais pas tenter de l’interroger et je réponds avec une certaine émotion.

Moi :

« Euh…voui…Maman. J’préfère…enfiler mon pyjama, car mes fessessss…sont trop sensibles et j’ai très peur quand Papa sera là, tu vois ? »

Maman :

« Oui, ma p’tite fille, je vois très bien. Mais c’est à toi, de t’arranger avec lui. Ô pas pour ta colle, mais pour le fait que tu m’as menti ce qu’il n’aime pas du tout, tu le sais ma chérie. »

Moi :

« Voui…Maman…j’le sais et ça m’fait peurrrrr…Mes fessessss sont…super cuites. Après ta fesséeeee. »

Maman :

« Je n’en doute pas, ma puce. Alors peut-être qu’il se montrera indulgent. De plus, je sais que tu es très douée pour obtenir ses grâces, bon là ce n’est pas gagné d’avance. Aller, ma chérie, va au coin comme je te l’ai demandé et vous les choupinettes allez-vous mettre en pyjama et redescendez après. Toi Magalie, je te fais confiance pour te changer et apporter son pyjama à ta cousine. »

Magalie :

« Oui, Tata, j’y vais de suite et je reviens. »

Je vois mes deux frangines filer à l’étage, la main toujours sur la bouche et les entends, chuchoter et rigoler en montant l’escalier. Maman aussi et là je comprends ce que ma chère mère a l’intention de faire. Je me retrouve donc au coin, mains sur la tête, à la place de mes fesses j’ai un poêle surchauffé. La dernière situation identique, je l’ai vécue à l’âge de 8 ans 1/2, pour une insolence. Mais jamais je n’aurais pensé mis retrouver deux ans plus tard. Cette posture est très mortifiante pour l’égo, n’importe qui peut arriver à l’improviste et vous contempler dans cette tenue humiliante, même si on a fait des bêtises. Cela s’est produit plusieurs fois avec Mme Bertin, la voisine d’à côté qui porte des légumes de son jardin, à Maman. Celle-ci, veuve de guerre a élevé ses fils à coup de martinet donc elle connaît bien cette situation, l’ayant utilisé pour ses garçons.

Ma cousine changée, me rapporte mon pyjama, j’enlève donc mon jean et mon tee-shirt et enfile celui-ci, laissant le bas aux chevilles avec ma culotte tout en chuchotant à Magalie les intentions de Maman, avant que celle-ci n’emmènes mes affaires dans la chambre après m’avoir répondu tout aussi bas et moi de reprendre ma position, avant le retour de ma chère mère qui est à la cuisine.

Moi :

« Mag, je crois que Maman, va coller une dégelée à mes frangines pour s’être moquées de moi et en notre présence. »

Magalie :

« C’est vrai que derrière leurs mains, je les sentais prête à rire, lorsque que Tata t’administrait ta fessée, moi j’avais mal pour toi. »

Je sens ma cousine, pleine de compassion à mon égard, cela me fait chaud au cœur et finalement malgré mes craintes avec Papa, je ne suis pas mécontente que ces deux chipies reçoivent une bonne fessée de Maman, pour leurs moqueries. Ma cousine revient presque aussitôt, en même temps que mes sœurs et un peu avant Maman, les ayant sans doute entendues dévaler l’escalier. Celle-ci prend alors la parole.

Maman :

« C’est bien les filles vous êtes toutes là. Je vois que ta cousine t’a apporté ton pyjama, c’est parfait Magalie. Tu peux donc te rhabiller, sortir du coin et venir me voir. »

Je remonte ma culotte et mon pyjama, avant de me diriger vers Maman assise sur le canapé, là où elle m’a donné cette magistrale fessée. Me présentant devant ses genoux toujours les mains sur la tête, celle-ci ne m’a pas dit de les baisser et je n’veux prendre aucun risque ! Alors avec un p’tit sourire elle me dit.

Maman :

« Ma puce, tu peux baisser les bras maintenant. Dis-moi, est-ce que tu as réfléchi à tes erreurs, en étant au coin ? »

Moi :

« Euh…voui, Maman et j’te d’mandes pardon. J’te promets que j’ne recommencerais pas. »

Maman :

« Ne promets pas, ma chérie, souviens-toi simplement de cette très bonne fessée de Maman, qui te pardonne. Aller, viens dans mes bras que je t’embrasse. »

A ce moment, je suis sincère, n’ayant aucune envie de prendre une nouvelle tannée identique. Mais en fait, elle a raison et l’avenir va le confirmer. Après son câlin, elle me demande d’aller m’asseoir dans le fauteuil de Papa, tandis que Magalie est sur le sien et elle se lance dans une conversation avec mes frangines, assises à côté d’elle.

A suivre….

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