Nolwen raconte : Mes années collège (14)

L’entendant rentrer, en plus de mes pleurs, je me mets à trembler comme une feuille morte ce que Magalie ressent, ayant sa main posée sur mon dos. Elle essaye donc de me rassurer tant bien que mal.

Magalie :

« Allons Nono, calme-toi ma belle. Rien n’est encore sûr avec Tonton, il sera peut-être plus compréhensif que Tata. Il va te sermonner c’est sûr, mais avec la rouste phénoménale que ma chère Tante t’a filée, il jugera que celle-ci est suffisante. C’est sans garantie, je l’admets mais on ne sait jamais. Aller ma poule, arrêtes de pleurer et souris-moi, tu sais que je suis avec toi. »

Moi :

« Oui je sais, Mag, pas comme mes chipies de frangines qui ne vont pas hésiter à me lancer des piques en cachette de Maman, pour ne pas en prendre une. Mais j’ai tout même très peur avec Papa, qui à coup sûr va venir me voir dès que Maman, lui aura expliqué. »

On les entend discuter, lui, ma Tante et Maman. Je ne fais pas trop attention à leur conversation, perdue dans mon brouillard, avec mes fesses encore très chaudes et que j’n’ai pas recouvertes. Lorsqu’il débarque dans ma chambre, encore en tenue de service « mon dieu c’que mon père est beau comme ça » mais à ce moment-là il me fout surtout les jetons. D’autant qu’il demande à Magalie de bien vouloir se retirer, affolée je tente de remonter mon pyjama et il me stoppe dans mon élan.

Papa :

« Non, non, ma chérie, laisse ton pyjama où il est. Bonjour, Magalie, peux-tu me laisser seul à seul avec ta cousine, pour que l’on discute tous les deux et fermer la porte, s’il te plaît. Tu pourras revenir ensuite, quand j’en aurais terminé. »

Magalie :

« Euh, voui, Parrain ! J’m’en vais immédiatement. A tout à l’heure, Nono, courage j’suis avec toi ! »

Ses derniers mots se veulent réconfortant à mon égard, sauf que pour moi, ils résonnent comme une condamnation. Je me vois déjà sur les genoux de mon Papounet, prenant une deuxième rouste encore plus consistante que celle de ma chère mère qui m’a pourtant bien soigné les fesses. Mais il s’assoit à mes côtés passe sa main gauche dans mon dos et sur mes fesses endolories. Puis il démarre son sermon sur un ton très calme.

Papa :

« Ma p’tite chérie, je constate que Maman t’a bien soigné et elle a eu raison, car une demoiselle de 10 ans ½, qui se permet de mentir effrontément à sa mère pendant plus de 2 jours, pour une punition scolaire, ne mérites pas autre chose qu’une bonne raclée cul-nu cuisante. De plus je suis très déçu par ton attitude envers moi, me bernant sans vergogne à jouer les p’tites filles modèles, dimanche. Donc pour ta première colle de collégienne, je passe l’éponge, Maman t’ayant bien puni pour celle-ci. Par contre, en ce qui concerne ton mensonge et ta tromperie vis-à-vis de ton Papounet chéri, sans compter ta rébellion envers elle, lorsque qu’elle a voulu te déculotter. Il est hors de question que je te laisse t’en sortir, à si bon compte. Même si tes fesses sont encore chaudes. Pour ce qui est de tes p’tites sœurs, elles n’ont eu que ce qu’elles méritaient pour s’être moquées de toi. Ce qui ne sera pas le cas, avec Magalie, au moment d’aller vous coucher. Par conséquent ma p’tite chérie, reposes toi bien et prépares également tes fesses pour ce soir. Car je ne vais pas plaisanter. »

Mon père me scotche, moi qui m’attendais à passer sur ses genoux immédiatement, la porte étant fermée. J’en suis quitte pour angoisser durant ce début de soirée et tout le repas, à attendre cette trempe carabinée. Fort heureusement ma chère Tante du genre sarcastique avec mes deux p’tites sœurs, ne fera aucune allusion pendant celui-ci.

Restant allongée sur mon lit, je n’en reviens pas. Papa sort de ma chambre en laissant la porte à demi ouverte, je vois revenir Magalie, à qui je transcris le sermon et la promesse de Papa.

Moi :

« Mag ! Je n’en reviens pas ! Papa caressant mes fesses encore bien rouges et bouillantes, m’a juste servi un sermon du diable, en me précisant qu’il était très déçu par mon comportement vis-à-vis de Maman et de lui. »

Magalie :

« Il ne t’as pas foutu une raclée ? Comme moi, il y a 3 semaines, pour avoir été insolente envers Maman, sous ses yeux. Pourtant j’en étais presque sûr, quand il m’a demandé de refermer la porte ! »

Moi :

« Oui moi aussi, mais non. Néanmoins il me l’a promise pour ce soir au moment où on ira se coucher. Donc sous tes yeux, celui-ci ayant compris que toi, tu ne te moquerais pas de moi, comme mes frangines et que tu me consoleras. Mais j’angoisse terriblement, car il ne va pas faire semblant d’après ce qu’il m’a dit et demain au collège, il faudra que je m’asseye avec précaution. Mais, dis-moi Mag ! Tu m’l’a pas dit, qu’il t’avait filé une rouste, chez toi ? »

Magalie :

« Euh…non, j’avais trop honte. J’pensais que Maman allait me la donner, mais elle n’en a pas eu le temps. Tonton était juste derrière moi et il m’a chopé par l’oreille, pour me tourner vers lui. Avant de s’asseoir et me jeter au travers de ses cuisses, il a retroussé ma robe et baissé ma culotte, pour me filer une sacrée rouste. Qui m’a fait très mal, car comme Papa, il a de vrais battoirs en guise de mains. »

Moi :

« Oh oui, Mag, ça j’le sais et c’est pour ça que j’angoisse autant. Parce que même si ses fessées sont plus rares et plus courtes que celles de Maman, à chaque fois je finis avec un volcan, à la place des fesses. Alors j’ai carrément la trouille, en plus il faut que j’attende et que je dîne avec mon popotin sensible, même si sa température a un peu baissé. »

Magalie :

« Ouais, comme moi y a 3 semaines, Maman avait ajouté un coussin sur ma chaise, pour le dîner et j’n’avais pas remis ma culotte. »

Moi :

« Ouais, pour éviter l’effet cocotte-minute. »

A suivre……

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